le blog de Jihem

Les 3 et 4 octobre, j'ai participé à deux soirées d'écriture à Villeneuve-lez-Avignon, dans le cadre du festival du polar.

Très chouette atelier animé par Jeanne Desaubry, écrivaine et éditrice numérique.

Deux parties: des "brèves" inspirées par les "boîtes judiciaires" exposées à la médiathèque et ensuite, une nouvelle policière, inspirée des mêmes boîtes, et écrite collectivement.

Je reviens sur ces fameuses boîtes:  dans des boîtes vitrées, phots et objets composent un tableau illustrant une ancienne affaire criminelle. Ce pourrait être des ex-voto de justice, dans le sens où, chaque affaire est close et le coupable désigné par les preuves disposées dans la boîte. Un travail sur le secret et le souvenir en quelque sorte, dont la mort est évidemment un élément central.

La très belle médiathèque de Villeneuve-lès-Avignon

L'affaire Casanova : Il tue ses trois tantes et disperse les corps avant de partir mener grand train sur la Riviera.

Et voilà la brève que cette boîte m'a inspirée.

Après mon divorce, je me suis retrouvé à la rue, sans argent ni travail. Je suis allé voir la sœur de ma mère et je lui ai demandé si elle pouvait me dépanner. Elle a prétexté ses impôts à payer pour ne rien me donner. Tu parles ! Avec les millions hérités de son mari ! Alors, je suis allé chez les sœurs de mon père. Elles aussi m’ont envoyé balader. Que voulez-vous que je fasse ? Trois sœurs disparaissent mystérieusement ! Pour moi, ce n’était pas un mystère, mais un miracle ! Pendant trois mois, grâce à leur fric, j’ai mené la grande vie parmi les millionnaires de la Côte d’azur. Jusqu’à ce que ce fichu inspecteur de police établisse le lien entre leur disparition et moi. Ils m’ont arrêté à la sortie d’un casino. Ils avaient déjà retrouvé les corps. Je n’avais plus rien à leur dire.